Il m'a été pris d'une envie d'écrire, de me replonger dans ce qui me faisait tant de bien il y a bien longtemps ... Cette thérapie qui m'a fait grandir, ouvrir les yeux même s'il est parfois préférable de les garder fermés.
Je me sens à présent nostalgique alors que je n'ai rien à envier au passé. Il est où il est et ce n'est pas plus mal comme ça.
A vrai dire, cette envie de me confier à moi-même est plutôt inatendue. Je suis bien consciente que lorsque j'écris, c'est que j'ai besoin de parler, et que personne n'est à mes côtés pour que je puisse me livrer.
Ou plutôt, je n'ai pas envie de me livrer aux personnes qui m'entourent, voulant préserver au maximum cette image de quelqu'un de fort, d'impénétrable et d'heureux.
 
Je préfère alors me parler, écrire ce que je ne peux pas dire. Car ce que j'ai en moi est difficile à mettre en mots sans que je ne me mette à nu.
Je décide donc de continuer à être celle que je suis tous les jours, tout en me livrant comme je le peux derrière cet écran d'ordinateur, qui m'a fait tant de bien tout au long de ma courte vie.
Tout cela m'aidera peut-être à me sentir plus légère et à percer cet abcès qui s'aggrandi de jour en jour.